
Il serait faux de penser qu’il est facile de créer ou gérer une activité économique en Afrique aux vues des éléments figurant sur internet et principalement l’existence d’un "guichet unique". Sur le terrain, la création d’entreprise représente un véritable parcours de combattant auquel les promoteurs de projets, les entrepreneurs, les créateurs d’entreprises, les commerçants, les industriels, et les prestataires de services… sont constamment confrontés. Cela peut expliquer pourquoi le secteur informel est très vivace en Afrique.
Et c’est aussi la raison pour laquelle, il est important de démontrer les difficultés que l’on peut rencontrer afin d'accompagner des chefs d’entreprises, des investisseurs et des porteurs de projets, de consulter un conseil afin d’éviter les surprises désagréables. Il est, tout aussi important, de préciser qu’il existe des acteurs capables d’aider à surmonter ces difficultés.
Cet article a pour objectif de faire un focus sur un point important lié à la conformité OHADA des actes de création des entreprises et principalement des statuts (I) mais surtout les difficultés de création liée à la mentalité administrative (II).
I/ Conformité OHADA des statuts
Après le choix de la forme juridique de la société, la rédaction des statuts est un passage obligatoire pour la création de la société. L’objectif est de déterminer les principes de fonctionnement de l’entreprise selon le droit africain des affaires (OHADA) : le type d’activités à exercer, la forme juridique de la société, les modalités de gestion et fonctionnement, les apports, le capital social…etc.
Les dispositions qui régissent le création des entreprises sont contenues dans l’acte uniforme portant droit des sociétés commerciales et GIE. Et même si son article 11 autorise une création par acte sous seing privé des statuts, il est plus opportun de se rapprocher d’un conseil bénéficiant d’une expertise en la matière.
Les textes doivent être bien maîtrisés pour une rédaction de statut qui n’engendre pas de problème pour la suite de son activité. Et à ce propos, VALAURIS Consulting Africa est à votre disposition pour vous accompagner au niveau des actes préparatoires à la création et également au décollage de votre activité.
II/ Les difficultés de création liées à la mentalité administrative
Heure d’ouverture des bureaux : Au Congo-Brazzaville, par exemple, l’administration publique n’est ouverte que de 9 heure à 13 heure du lundi au vendredi. On peut se retrouver rapidement, si on n’est pas préparé, dans des situations inconfortables de reports à répétition.
Les sollicitations diverses : Il est important de rappeler que bien souvent dans vos démarches administratives, vous serez confronté à « certaines sollicitations » pour faciliter ou accélérer les démarches de vos activités. Et il faut également être préparé à cela.
Absence de transparence d’informations : il est difficile d’obtenir certaines informations à distance car les systèmes d'information ne sont pas toujours opérationnels (téléphone, mails, site internet). Cela oblige les usagers à toujours arpenter les administrations pour s’informer.
Absence de transparence sur le coût des actes : Régulièrement, les prix à payer pour certains documents sont augmentés. On peut par exemple constater une différence entre le montant versé et la somme inscrite sur le reçu servant de pièce comptable.
Toutes ces difficultés ne vous arrêteront pas si vous êtes bien accompagnés.
Vous voulez investir en Afrique et vous vous demandez comment faire exactement ? Par où commercer les démarches ? Quels types d’opportunités d’affaires existent ? Quelle est la réglementation fiscale ? Quels sont les statuts juridiques disponibles pour la création d’une entreprise en Afrique ?
Pour vous, VALAURIS Consulting Africa met à disposisiton des "Guide créateurs d’entreprises" : des experts locaux qui sauront vous accompagner localement dans vos différentes formalités.
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Yvon GATSONO